HISTORIQUE DU CAMP MÈRE CLARAC

La fondation du camp

Le camp Mère Clarac a été fondé en 1957, Mère Anselme Marie, supérieure de la Communauté des Soeurs de Charité de Ste-Marie, a été l’instigatrice de cette œuvre.

Mère Anselme caressait depuis quelques temps l’idée de fonder une colonie de vacances pour favoriser les enfants qui devaient passer l’été dans les villes. Une occasion s’est présentée un jour de 1956, alors qu’un couple âgé a manifesté le désir de vendre un terrain boisé qu’il possédait sur le bord de la rivière Ouareau près de St-Donat. C’est ainsi que la communauté a acquis l’espace rêvé pour ouvrir la colonie de vacances. L’été 1957, le camp recevait son premier groupe de campeurs.

Depuis ses débuts, le camp a reçu une clientèle mixte composée de garçons de 4 à 10 ans environ et de filles de 4 à 16 ans.

Les premières années, la clientèle a varié de 25 à 75 campeurs par semaine. Depuis 1964, le camp reçoit en moyenne 180 à 200 campeurs par semaine. Environ 700 à 800 campeurs bénéficient d’un séjour pendant la saison estivale.

C’est dans le domaine des activités que le camp a connu l’évolution la plus importante.

De 1957 à 1963, les activités offertes au camp étaient : baignade, natation, chaloupe, canotage, jeux de ballon, promenade en poney ou en charrette, tennis. Quelques excursions, des mascarades, des soirées organisées et des feux de camp créaient un esprit de fraternité et d’amitié.

A partir de 1964, les campeurs étant plus nombreux, il a fallu structurer davantage le programme pour que chacun puisse profiter au maximum de son séjour au camp et participer à toutes les activités : ce fut la période d’expansion. De nouvelles activités ont pu être implantées avec succès : équitation, tir à l’arc, athlétisme, hébertisme, voile, judo, escalade, sciences naturelles, artisanat, chant, folklore et art dramatique. Afin de conserver l’harmonie dans cet univers, la direction a créé le poste de coordonnateur des activités. Des spécialistes qualifiés sont responsables de toutes les activités principales.

Source : Mère Anselme Marie, Supérieure de la Communauté des Sœurs de Charité de Ste-Marie