Septembre 2015 : Histoire de notre aïeul Youssouf Haël Bin Issa

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Ce qui est parvenu à mes oreilles…

Voici que le 24 septembre 1868 venait au monde Youssouf (Joseph). Fils de Youssouf et de Friscina Haël, père et mère de ce bel enfant. Vivant son enfance en périphérie de Damas en Syrie. Las de cette misère et des guerres qui sévissent, il se rend à Beyrouth au Liban.

Au port de Beyrouth, dans les environs de 1883, il cherchait un bateau pour se rendre vers une terre plus clémente : le Canada, comprenant y trouver une terre d’accueil. Il était accompagné d’un de ses frères, l’un de 14 ans et l’autre de 15 ans, qui était le plus vieux ? Nous ne le savons pas. Vous pouvez surement vous imaginer, dans ces années-là, qu’elle fût leur périple ? De plus, ledit bateau accostât à New-York, les deux compagnons avaient un but différent, l’un envisageait le Canada et l’autre qui sait, nous ne le savons pas.

Étaient-ils cachés dans le bateau ou à titre de passagés ? Ont-ils été découverts clandestinement ou bien traités à la V.I.P.? Ont-ils travaillé pour gagner leur traversé ? Beaucoup de questions ont traversé nos esprits, qui pourraient répondre aujourd’hui ? Nous avons presque tendance de nous pencher sur l’éventualité qu’ils furent trouvés cachés dans les cales après le départ et ont dû travailler pour leur pitance. Ce personnage n’était pas trop volubile, pas de jasette, quoi !!! Retour ligne automatique
Toujours la sacro-sainte barrière des langues : arabe, anglais et français. Il a dû apprendre les langues par beaucoup de mimiques, de gestes et d’essais. Il a fait son bonhomme de chemin avec toute la rigueur d’un bâtisseur, à force de ténacité et d’acharnement, vêtu de la robe d’un gagnant.

L’aventure, je n’y crois pas. La persévérance, la ténacité, la débrouillardise, sûr de lui, toute les qualités d’un héro, il les avait. Si nous faisions un film aujourd’hui de sa vie, les cinémas seraient remplis de son courage et de sa bravoure.

Vous pourrez suivre en pensée, les traces de pas que Joseph Issa, père nous a laissé, en continuant à me lire dans les prochaines chroniques.

Note de l’auteur de cette chronique : Tout ce que j’espère c’est, d’arriver le plus près possible des faits, avec l’aide de nos conteurs les plus informés et les plus anciens.

Source : Solange Issa, née Issa, Journal Altitude 1350, septembre 2015