Eh oui ! il y a 65 ans nos ancêtres savaient organiser, fêter et s’amuser. À preuve, un reportage de l’envoyé spécial de « La Presse » paru le 9 mars 1948. « En arrivant dans cette coquette petite ville, de bonne heure samedi dernier, nous avions l’impression de faire une entrée surprise à S.-Moritz, là précisément où se déroulent présentement les Jeux d’hiver Olympiques. »
« De chaque côté et au plus loin où peut se porter notre œil, nous n’apercevions que des montagnes enneigées, hautes, immenses, majestueuses, semblant nous lancer un appel irrésistible. » « Partout, dans les rues, il régnait une atmosphère de fête. Dès l’aurore, toutes les personnes semblaient s’être donné la main pour préparer la grande fête, le Carnaval des sports. »
« Le lieu de ralliement était le Château du Lac, un bel hôtel des Laurentides, propriété de M. Hector Bilodeau, un homme d’affaires et un grand sporstman. C’est dans cette grande maison, sise à quelques
Un petit brin d’histoire Carnaval d’hiver 1948 Mont-Bilodeau. Remarquez à gauche de la photo le remonte-pente. Il s’agissait d’un câble auquel le skieur s’accrochait. Ce type de remonte-pente, communément appelé « use-mitaine », était actionné par un moteur Ford V-8, auquel M. Delphis Lafleur, aidé par son fils Rémi, avait ajouté un vieux différentiel et un système de poulie pour le câble. Ce moteur V-8 avait deux fonctions : l’été, on l’installait sur le bateau de croisière et l’hiver, au centre de ski. Au début, on transportait le moteur sur une grosse traîne sauvage mais devant la difficulté à traîner cette charge, le père Delphis a muté le moteur sur un vieux capot de voiture. cent pieds du lac Archambault, que devait partir avec pompe, la grande parade, réunissant à la fois tous les sportifs et les notables de la ville. C’est là, également, que devait se faire le couronnement de la reine d’un jour : Mlle S.-Donat. » « C’est là enfin que devait se clôturer la grande fête par un grand banquet dans la soirée. Il est inutile d’ajouter que c’est aussi près du Château du Lac que la compétition de ski a été disputée, quelques instants avant la partie de hockey, qui mettait aux prises, le S.- Donat contre la puissante équipe de Ste-Agathe. » « Sauf la température qui avait décidé de choisir la journée d’hier pour atteindre des 25 sous zéro *, on peut dire, sans se gonfler la poitrine, que cette fête paroissiale a été un grand succès. C’était la première grande organisation de ce genre présentée dans cette ville qui était considérée, il y a environ 15 ans, comme un endroit de chantier. » . (* 25 sous zéro à cette époque, était en degrés Farenheit.)
À suivre ... les résultats du ski, du hockey, le couronnement de la reine, le déroulement du banquet et les membres de cette organisation.
P.S. : 1948, belle activité que ce carnaval d’hiver grâce à une belle équipe d’organisateurs. 1963-64-65, un film nous a été présenté récemment sur le réel succès du Carnaval d’hiver de ces années organisés par Jean-Pierre Garceau, Yvon Nielly et une importante brochette de bénévoles. 2014 : Y a-t-il une relève ???
Mont-Bilodeau. Remarquez à gauche de la photo le remonte-pente. Il s’agissait d’un câble auquel le skieur s’accrochait. Ce type de remonte-pente, communément appelé « use-mitaine », était actionné par un moteur Ford V-8, auquel M. Delphis Lafleur, aidé par son fils Rémi, avait ajouté un vieux différentiel et un système de poulie pour le câble. Ce moteur V-8 avait deux fonctions : l’été, on l’installait sur le bateau de croisière et l’hiver, au centre de ski. Au début, on transportait le moteur sur une grosse traîne sauvage mais devant la difficulté à traîner cette charge, le père Delphis a muté le moteur sur une vieux capot de voiture