En 2006, un membre de chaque famille s’est rassemblé, pour mettre en valeur le caractère fonceur de cet homme, Youssouf Joseph Haël-Issa, en créant un logo à son image.
Définition et symbolique des éléments :
La sphère : représente à la foi une ¨bulle de savon¨ et un ¨globe terrestre¨
Bulle de savon :
Symbolise la force et la fragilité d’un rêve.
Le rêve de Joseph Haël-Issa, pour un pays et une vie meilleurs.
Le rêve de bonheur de ses descendants.
Globe terrestre :
Pour les mers, océans, terres que l’immigrant a dû franchir pour réaliser son rêve et implanter les racines de sa descendance.
Ruban : Indique le long voyage parcouru et les obstacles rencontrés entre la Syrie et les rives du lac Archambault.
Étoile : Tirer du drapeau syrien, elle rappelle l’appartenance de l’aïeul et la nôtre à cette ethnie.
Fleur/Feuille : Les emblèmes combinés du Canada et du Québec, ¨nouveau monde¨, où s’arrête le périple et où notre famille prend vie.
- Liés par le ruban, ces trois emblèmes certifient les origines raciales de la famille.
Les couleurs :
Vert : l’espérance et la vie qui se renouvelle sans cesse.
Bleu :pour la paix et la quiétude.
Rouge : pour la joie et la flamme de la vie
Blanc : pour la lumière, la loyauté.
Or : pour la valeur des rêves, des efforts et des liens familiaux.
Tous ces éléments, pour mieux vous faire comprendre, le lien entre notre aïeul et nous, ses descendants directs.
Youssouf (Joseph) a continué son but, il s’agissait de se rendre au Canada. Cheval, charrette, menus objets furent de la partie. Il avait le sens du commerce, marchand dans l’âme, pourquoi ne pas colporter, tout en avançant vers son but… la terre tant rêvée. Cela prendra le temps qu’il faut mais il doit y arriver, comme je vous le disais la persévérance y était.
Des jours, des semaines, voir même des mois, difficile à confirmer, les plus vieux n’y sont plus pour nous le dire. De plus, je vous le répète, grand-papa n’était pas très jaseur. Il ne faut pas oublier que nous n’étions pas comme aujourd’hui avec les moyens de transport, tel que : les automobiles, trains ou avions. À pied ou à cheval, la distance ne devait pas être considérer, s’il voulait atteindre son but, saviez-vous qu’entre New-York et Rawdon, il y a environ 676 kilomètres sur nos les belles routes d’aujourd’hui, mais comment s’était dans la fin des années 1800.
Oui, vous avez bien lu, RAWDON, cela a été le premier emplacement d’où il s’est trouvé dans le temps. En quelle année, son frère était où, était-il en santé ? Que de questions ?
Je tâcherai de vous éclaircir sur ces interrogations, dans le prochain volet de ma chronique.
Source : Solange Issa, née Issa, Journal Altitude 1350, octobre 2015